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Parce que tout ce que l’on fait a un impact sur la planète.
Les combinaisons isothermiques sont généralement fabriquées en néoprène. Elles sont conçues pour emprisonner une fine couche d’eau entre la peau et le néoprène, que le corps réchauffe et qui agit ainsi comme un isolant thermique.
Le néoprène est le caoutchouc synthétique le plus ancien inventé en 1930 par des scientifiques de DuPont. Depuis les années 1950, les surfeurs et plus tard les pagayeurs sont devenus accros au néoprène expansé (un produit pétrochimique dérivé du pétrole brut) pour son excellente isolation contre le froid et sa flottabilité. C’est un matériau non renouvelable dont le processus de fabrication consomme beaucoup d’énergie.
Au cours des dernières décennies, certaines entreprises ont commencé à proposer des alternatives au néoprène à base de pétrole avec des matériaux fais à partir de ressources naturelles comme des plantes ou des composants minéraux.
1. Bio-caoutchouc / caoutchouc végétal / caoutchouc naturel sans néoprène / naturalprene
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À base de sève d’arbres (comme le Yulex® de Patagonia), une source naturelle, renouvelable et biodégradable.
Yulex® : à partir de sève d’hévéa, une culture non alimentaire renouvelable qui n’utilise aucun pesticide, nécessite très peu d’eau et dont le processus de fabrication est moins toxique que le néoprène traditionnel. Provient de sources certifiées Forest Stewardship Council® par Preferred by Nature™ (donc récoltée de manière responsable).
Le processus de production Yulex® économise jusqu’à 80 % d’émission de CO2 pour une combinaison par rapport au néoprène à base de pétrole ou de calcaire.
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Résiste moins bien à la dégradation que le néoprène synthétique.
La culture d’hévéa peut avoir un impact environnemental et social, notamment en termes de déforestation, d’utilisation d’eau et de produits chimiques pour la culture. Les conditions de travail dans certaines plantations d’hévéa peuvent également poser des problèmes sociaux.
Seulement 4 % des plantations mondiales de caoutchouc son certifiés FSC®
Néoprène à base de roche / néoprène limestone / géoprène / bioprène
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À base de calcaire (comme le Terraprene® de NRS), un matériel abondant et non limité (constituant environ 10 % des roches sédimentaires du monde).
Terraprene® : plus chaud, plus léger, plus extensible, plus de flottabilité, plus de confort et exempt de pétrole (par rapport au néoprène à base de pétrole).
Le néoprène à base de calcaire est chauffé à 1/10 de ce qui est nécessaire pour le néoprène à base de pétrole, économisant donc beaucoup d’énergie.
Le Bioprène est une version faite à partir de coquillages.
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L’exploitation du calcaire peut avoir des impacts environnementaux liés à l’extraction minière (en raison des préoccupations environnementales, l’exploitation souterraine est aujourd’hui privilégiée).
Selon Patagonia : le calcaire n’est pas beaucoup mieux pour l’environnement que le néoprène à base de pétrole puisqu’il est non renouvelable, difficile et nocif à extraire. Une fois extrait, le calcaire nécessite d’énormes quantités d’énergie.
Autres considérations
Commerce local : acheter une combinaison fabriquée à proximité comme les combinaisons Atlan fabriquées au Québec.
Couleur : le noir est, de loin, la couleur la plus « verte ». Les couleurs plus sombres, en général, s’estompent moins et sont teintées par des pigments moins polluants. En revanche, les couleurs fluorescentes sont les pires pour l’environnement.
Acheter haut de game : pour la durabilité/réduire le gaspillage.
Recyclage : par exemple, Suga Yoga (basé en Californie) qui fabrique des matelas de yoga à partir de wetsuits recyclés. Ils ont recyclé plus de 100 000 wetsuits jusqu’à présent.
Acheter usagé
Don : donner sa combinaison lorsqu’on en a plus besoin.
Noir de carbone éco : le néoprène brut est jaune, mais la plupart des néoprènes sont noirs. Un des ingrédients essentiels du néoprène à base de calcaire (noir de carbone) est celui qui lui confère sa couleur noire. Certaines compagnies utilisent un noir de carbone qui provient des restes de pneus recyclés.
Emballage : emballages fabriqués à partir de matériaux recyclés.
Colle à base d’eau : la colle à base d'eau permet de coller la doublure à la feuille de néoprène avant qu’elle soit coupée et cousue en une combinaison, sans l'utilisation solvants nocifs.
Teinture de la doublure : certains procédés écologiques permettent d’économiser de l’eau, de l’énergie et éviter la contamination de l’eau de rinçage.
Doublure recyclée : faite à partir de bouteilles en plastique.
Énergie solaire : usine de production utilisant l’énergie renouvelable.
Néoprène sans HAP : matériaux certifiés sans HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques).
Commerce équitable : pour la production de la matière première.
Expédition neutre en carbone
Vente directe : pour éviter les intermédiaires.
Prendre soin de sa combinaison : comment bien laver, réparer et ranger sa combinaison pour augmenter sa durabilité.
Rivière Concept
Au début de Rivière Concept en 2020, nous avons opté pour des combinaisons fabriquées en néoprène synthétique, mais ici même au Québec (empreinte carbone liée au transport diminuée, soutien à l’économie locale, condition des travailleurs). C’est un dilemme courant entre acheter localement un produit moins écologique ou acheter un produit plus écologique, mais importé.
Cette année, notre choix s’est finalement arrêté sur les produits Terraprene® de NRS (néoprène à base de calcaire) puisque Patagonia (ou autres) n’offrent pas de produits adaptés au rafting (ils sont plutôt spécialisés dans les équipements de surf). C’est le meilleur compromis que nous avons trouvé.
Il est aussi super intéressant de faire le lien entre les falaises de calcaire de 75 mètres que l’on retrouve tout au long de notre parcours et les combinaisons fabriquées avec les mêmes matériaux que nous avons sur le dos !
Alex
Sources
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